En 2020-21, l’équipe de Centraide Mauricie s’estime privilégiée d’avoir un CARO (Comité d’analyse et de relation avec les organismes) qui apporte du soutien dans son volet de développement social. Nous tenons à vous présenter quelques membres, qui sont un atout à notre équipe.

M. Jean Carignan : chercheur et chargé de projet à Hydro-Québec

De quelle manière êtes-vous impliqué dans Centraide ?

Jean Carignan : Ma première implication formelle à Centraide Mauricie remonte à 2010 avec le CARO (Comité d’Analyse et de Relation avec les Organismes). À ce moment, j’étais un des bénévoles qui contactaient les organismes communautaires pour évaluer leur demande et valider leur admissibilité à une contribution de Centraide pour leurs activités. Aujourd’hui, je préside le CARO Mauricie.

Depuis combien de temps êtes-vous impliqué dans Centraide ?

Jean Carignan : Je me suis aussi impliqué dans Centraide comme représentant régional Hydro-Québec pour la Mauricie lors des campagnes de levée de fond annuelle de 2011 à 2013.

Êtes-vous impliqué dans d’autres organisations ? Si oui, lesquelles ?

Jean Carignan : En plus de mon implication à Centraide, je m’occupe aussi d’un organisme communautaire appelé « Anna et la mer », et ce, à titre de président du CA. Anna et la mer a pour principale mission d’accompagner les enfants de 7 à 17 ans qui ont un parent ou un proche atteint d’une problématique de santé mentale. Ces enfants vivent de l’insécurité et de l’incompréhension qui nuisent à leur développement et les privent d’une vie d’enfant épanouie. De plus, ces enfants se sentent, plus souvent qu’autrement, responsables du climat familial dans lequel ils sont plongés.

Qu’est-ce que cela vous apporte de vous impliquer pour Centraide?

Jean Carignan : Le sentiment d’être utile aux personnes plus vulnérables de notre société et de contribuer à faire changer les choses via la sensibilisation. Pour moi, c’est un juste retour des choses.

Je ne suis #JamaisIndifférent à …

Jean Carignan : Je ne suis jamais indifférent à la souffrance humaine et ce peu importe la forme ou le visage qu’elle peut prendre. Pour l’observer, il faut impérativement laisser tomber nos préjugés qui agissent plus souvent qu’autrement comme filtre.

Que voulez-vous que l’on retienne de votre implication ?

Jean Carignan : Deux choses me semblent extrêmement importantes. La première, est qu’aucun d’entre nous n’est à l’abri de se voir plonger dans une situation de détresse ou de souffrance où du support et de l’aide sera requis. J’ai été à même de constater que cela ne prend que quelques éléments malheureux consécutifs pour transformer notre vie confortable en un dédale imprévisible.

La seconde, est de vaincre l’indifférence qui nous habite face à la détresse humaine. Face à cette détresse, nous utilisons souvent le déni, la fuite ou encore la rationalisation d’une situation que nous ne comprenons pas. Cependant, c’est plutôt en s’impliquant dans ces situations que l’on en comprend mieux les tenants et aboutissants et que l’on arrive à aider son prochain.

Certains de mes proches et des gens qui m’entourent m’ont déjà qualifié de  » passionné  » face à mon implication dans le milieu communautaire. Il n’en est rien. Je suis un passionné des arts martiaux, de l’ébénisterie et de la musique (même si mon talent est assez limité), de l’analyse et de la visualisation de données. La détresse humaine ne me passionne pas. J’ai simplement décidé d’y faire face.

Les Fêtes approchent et avec elles les guignolées, auriez-vous un message à transmettre ?

Je nous souhaite de passer de joyeuses fêtes auprès des gens que l’on aime et de profiter de toutes les occasions possibles de faire des rapprochements.

Il ne s’agit pas de sentir coupable d’avoir une belle vie, mais plutôt d’être conscient de notre chance et, dans la mesure du possible, de venir en aide aux gens plus vulnérables. C’est un très beau cadeau à se faire à soi-même de se sentir utile et de faire la différence pour quelqu’un d’une cause que vous pourriez adopter.