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SÉCURITÉ ALIMENTAIRE EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE : LE PLUS RÉCENT PORTRAIT

Un comité régional* composé d’intervenants de dix organismes de l’Abitibi-Témiscamingue vient de déposer une étude brossant le portrait régional du réseau d’aide alimentaire, de ses opérations et des coûts associés au transport des denrées. Celle étude permet également d’identifier les forces, les défis et les besoins des acteurs de l’aide alimentaire dans la région. Des pistes de solution et des recommandations pour optimiser le réseau régional de distribution alimentaire y sont également proposées.

L’étude rapporte que la sécurité alimentaire demeure une priorité dans l’Abitibi-Témiscamingue, où un vaste réseau d’aide alimentaire s’est développé pour répondre aux besoins des personnes vulnérables habitant les cinq MRC de la région par l’appui des Banques alimentaires du Québec et du Canada via les divers comptoirs alimentaires et organismes communautaires implantées dans ces régions.

Parmi les éléments abordés à l’intérieur de cette étude, on apprend que l’insécurité alimentaire se reflète par une accessibilité limitée à des aliments sains et nutritionnels pour des raisons financières ou géographiques et qu’elle touche environ 7 % des habitants de l’Abitibi-Témiscamingue.

Certaines zones territoriales se voient également attribuer le vocable de « déserts alimentaires » quand l’accès à des commerces d’alimentation est fortement restreint. Cet aspect touche 11 % de la population régionale, soit plus de 16 000 personnes. De plus, malgré un revenu disponible élevé comparativement à d’autres régions du Québec, il se trouve une portion significative de la population de l’Abitibi-Témiscamingue qui vit tout de même dans la précarité.

Les principaux enjeux d’insécurité alimentaire présents dans la région sont liés non seulement à l’accessibilité économique, mais aussi à l’accessibilité physique, compte tenu du vaste territoire et de la façon dont la population s’y répartit.

La distance et les coûts associés au transport des denrées affectent les organisations dans leur capacité à desservir toutes les populations en besoin. De plus, la pénurie de main d’œuvre s’ajoute aux difficultés rencontrées, tant au
niveau du recrutement qu’à celui de la rétention, alors que les organismes doivent concurrencer le secteur privé pour combler leurs besoins.

De nombreuses pistes de solutions pour répondre aux problèmes et besoins mentionnés dans le rapport y sont inscrites. Parmi celles-ci, l’amélioration du transport et l’augmentation du financement viennent en tête de liste.

Une série de recommandations ont aussi été soumises dans le rapport en lien avec la situation touchant entre autres le transport des denrées et la clarification des rôles joués par les différentes instances qui y sont mentionnées.

*Le comité régional est composé d’une personne représentant les organismes suivants :

Centraide Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec (ATNQ)
Centre de bénévolat de la Vallée-de-l’Or
Ressourcerie Bernard-Hamel de Rouyn-Noranda
Direction de la Santé publique (DSPU) du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT)
Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ).
Rouyn-Noranda – Ville et villages en santé
Corporation de développement communautaire d’Amos
Comité en sécurité alimentaire et en saine alimentation de la Vallée-de-l’Or
Représentant du territoire du Témiscamingue
Représentante du territoire d’Abitibi-Ouest